Mon très cher Aubenchelobois,

Je constate malheureusement que le pipeau ne soit déjà devenu une drogue, dont vous semblez avoir besoin en même temps que vous rejetez toute idée d’une thérapie ou d’un remède qu’une âme vertueuse et secourable vous aurait proposée.

Cependant inutile des à présent de saisir votre clavier (QWERTZ en l’occurrence) pour exprimer votre courroux bien compréhensible à la lecture de ces accusations totalement gratuites. Prenons une grande respiration et posons les cartes sur la table.

Ma critique de ce noble art, dont nous avons tous retiré par le passé des joies immenses, qu’est le pipeau ne tenait pas au fait qu’il ne m’a pas permis de m’intégrer à cette fameuse multiculturalité. Bien au contraire, il me fut d’une grande utilité à ce moment là pour réussir à me faire comprendre malgré ma tendance à prononcer des phrases dont le vocabulaire était en anglais mais la construction grammaticalement allemande. (Après 3 mois à ne parler que la langue de Goethe, il est apparu chez moi une incapacité à m’exprimer dans toute autre langue étrangère).

Non au contraire, c’est plus lors de ma tentative de narration de cette soirée que j’ai découvert les limites du pipeau (ou plutôt les miennes à m’en servir certes). Cependant même en rejetant toute la faute sur l’utilisateur, le pipeau risque de perdre nombres de ces adeptes ou prétendants adeptes si ces derniers se sentent dans l’incapacité de l’utiliser. Il y aurait ainsi le risque que ce dernier tombe dans une logique d’initiés et dépérisse. En effet nuls ne sauraient contester que les schémas issue de l’analyse systémique permettent de discerner plus rapidement et plus clairement cette fameuse « multiculturalité berlinoise » en lieu et place du mode d’expression que nous utilisons, en tant que calembrenautes.

Alors certes oui je me risque à cette ouverture dans ce mode dominé corps et âme par le pipeau, loin de le renier, je pense que c’est dans la diversité des modes d’expression qu’il trouvera une grandeur nouvelle et que c’est en l’associant ainsi à d’autres styles d’écriture qu’il restera a jamais un art digne et noble, reconnus par tous.

commentaire(s)

On reste sur notre faim. Ecrit par remi le 2006-08-01 17:16:26 T'as pas terminé la série voyage sans fin!

ça arrive Ecrit par marco le 2006-08-01 22:10:26 On se met tous au rythme fonctionarial malheureusement. Mais c'est pour bientôt !!  La plus grosse partie est déjà écrite.

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