Le pipeau reste un art (ou une science, voir une routine qu’importe, quoiqu’en dise notre cher Socrate) inégalable, polyvalent, adaptable à l’infinité des situations que notre monde est capable de créer. Il agit comme un tournevis multifonction. Un problème à expliquer (ou pas) ? On pipeaute. Un projet à faire ? On pipeaute. Un rapport de stage à écrire ? On pipeaute. Un article sur Calembredaines.com à écrire ? On pipeaute……

         Ainsi il convient de prendre un cas très simple pour pouvoir trouver des modes alternatifs. Imaginez vous un vendredi soir dans un bar berlinois au sein du quartier truc. Vous vous retrouvez donc dans cet endroit sur proposition de vos colocataires qui ont aussi convié à cette soirée d’autres personnes dont vous ignoriez jusqu’à présent l’existence. Et à ce moment la multiculturalité berlinoise fait son œuvre et le pipeau montre là ces limites à la retranscrire de manière satisfaisante. Les chiffres énoncés sont certes éloquent mais ne peuvent être retranscris de manière claire et pertinente au sein de paragraphes étriqués, perdus au milieu de la page remplie de centaines de signes et de mots hiéroglyphiques. Ainsi sur les 7 personnes présentes, nous pouvions dénombrer 2 Allemands, 2 Français, 2 Turcs et 1 Turco-Allemand. Mais au niveau des langues pratiquées, force est de constater l’insuffisance du mode d’expression choisi ici-même car si il est évident que le Turco-Allemand maîtrisait le Truc et l’Allemand, que les Allemands maîtrisaient bien sûr leur langues maternelles, à l’instar des 2 Français mais qui eux-même de part leur présence en ce lieu, pouvaient prétendre à une connaissance relative de la langue de Goethe en même temps que d’une part et d’autre des différentes nationalités, l’Anglais semblait s’imposer comme le vecteur consensuel de la compréhension réciproque mais cela était sans compter sur l’actuelle connotation truque de la société allemande ce qui permet à ses membres de s’exprimer à un niveau très honorable dans la langue pratiquée sur les bords du Bosphore tandis que pour les 2 Turcs de passage dans la capitale allemande, leur langue maternelle restait à un niveau d’usage fort élevée contrairement à la langue locale, bien que l’apprentissage de celle-ci constituait un des motifs de leur venue et cela même sans se rendre compte qu’au milieu de toute cette troupe se dressait une exception linguistique qui pouvait se revendiquer de l’usage de la langue ibérique.

         Et encore ceci décrit la situation au début de la soirée car le mixage linguistique ne se fit que plus incompréhensible au fur et à mesure que la soirée avançait…..et que les bières disparaissaient.

Ainsi, succédant à cette laborieuse tentative d’explication pipeautesque, voici venu l’application simple et claire de l’analyse systémique multigonale (trigonale puis pentagonale en l’occurrence) qui nous donne en quelques coups de crayons le résultat clair et net que voici :

         Notons l’innovation subtilement clair d’un barycentre qui permet de se rendre rapidement compte des usages linguistiques qui ont été les plus pratiqués autour de la table au cours de la soirée.

         Ainsi le pipeau vient de faillir, son incapacité à traduire de manière claire des situations complexes est mis au grand jour (mais en fait est ce vraiment son but ?) ………cependant force est de constater que le pipeau n’est pas une art intrinsèque et que son efficacité dépend en fait…..de son auteur, si maladroit qu’il soit………

P.S : Bon je sais, critiquer le pipeau sur Calembredaines, c’est osé……..

commentaire(s)

A mort ! Ecrit par pierre le 2006-05-23 13:02:31     Hérétique !

Ecrit par sam le 2006-05-25 04:31:01 je crois qu'il n'y a pas que lui qu'on brûlerait au moyen âge

hehe Ecrit par pierre le 2006-05-25 09:45:12

Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent écrire des commentaires.
Calembredainautes, identifiez-vous pour poster votre message !

Powered by AkoComment 2.0!