De la faculté de discernement d'une opportunité d'échappatoire à son devoir Si la nature a doté les animaux de suffisament d'instinct pour estimer le gain ou la perte qu'ils pouvaient tirer de la dangerosité d'une situation, l'homme, depuis fort longtemps, s'est doté de conventions morales pour annihiler cet héritage de la nuit des temps, celles là même que l'on nomme sens du devoir, de l'honneur... Sous le joug de ces doctrines, pour le moins artificielles, les hommes agissent de façon démesurée, voire irrationnelle. Ainsi, notre culture, et en particulier, notre littérature, est bondée d'exploits, sous tendus par ces poncifs délétères. Qui n'a jamais lu les exploits de Rodrigue dans le Cid ? Qui n'a jamais frémi devant la résistance héroïque dont firent preuve les Troyens durant le siège que leur imposaient les Athéniens ? Et pourtant, quelles foutaises que ceci ! A-t-on déjà vu dans la nature, le lapereau apeuré, se retourner et faire face à la buse qui fond sur lui ? Quelqu'un a-t-il été témoin d'un banc de sardines partant à l'assaut de l'espadon qui rôde autour de lui ? La réponse, pourtant évidente, fait froid dans le dos : non. Non la nature ne prône pas la résistance heroïque, non ce n'est pas naturel que d'affronter un danger plus fort que soi, juste pour la reconnaissance de la société. Je fais appel à votre raison, reniez ces siècles de conditionnement stupide, retrouvez cet instinct de survie, ce réflexe primaire, certes, mais ô combien salutaire : ne finissez pas votre PATI. PS : j'ai trouvé ça dans le journal officiel : loi PATI
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